Règlementation des drones de service de secours

( Source legifrance.fr)

Les aéronefs télépilotés utilisés par les SDIS s’intègrent au cadre règlementaire des activités particulières en tant qu’utilisation professionnelle.
Les SDIS sont considérés, dès leur déclaration à la DSAC (antenne régionale de la DGAC), en tant qu’exploitant drone.
A ce titre, pour tous les vols effectués dans le cadre de la prévision (photo plan ETARE), de la formation (FMA ou autre), de la communication (évènements, cérémonies, etc.) ou de la maintenance bâtimentaire (inspection technique) le SDIS doit respecter et appliquer la règlementation des 4 scénarios de vol.
Néanmoins, dans le cadre d’intervention de secours, le SDIS peut utiliser un drone de manière dérogatoire grâce à l’article 10 de l’arrêté « espace aérien » du 17 décembre 2015
Dérogations :
Les dispositions du présent article s'appliquent sans préjudice des dispositions du 2° de l'article 3.
- 1° Les aéronefs qui circulent sans personne à bord appartenant à l'Etat, affrétés ou loués par lui et utilisés dans le cadre de missions de secours, de sauvetage, de douane, de police ou de sécurité civile peuvent évoluer en dérogation aux dispositions du présent arrêté lorsque les circonstances de la mission et les exigences de l'ordre et de la sécurité publics le justifient.
- 2° Les aéronefs qui circulent sans personne à bord utilisés dans le cadre de missions de secours, de sauvetage et de sécurité civile dirigées par le préfet territorialement compétent peuvent évoluer en dérogation aux dispositions du présent arrêté lorsque les circonstances de la mission le justifient.
- 3° Lorsque les évolutions prévues aux 1° et 2° ci-dessus s'effectuent à une hauteur supérieure à 150 mètres au-dessus de la surface ou à 50 mètres au-dessus d'un obstacle artificiel de plus de 100 mètres de hauteur, des mesures particulières sont mises en oeuvre pour assurer leur compatibilité avec la circulation des autres aéronefs.
- 4° Des dérogations à l'interdiction d'évoluer de nuit dans le cadre d'activités particulières ou d'expérimentations ou aux exigences relatives aux hauteurs maximales d'évolution visées au 1° de l'article 8 et au 1° de l'article 9 peuvent être accordées par le préfet territorialement compétent, après avis du service de l'aviation civile et du service de la défense territorialement compétents, le cas échéant sous réserve de la mise en oeuvre de mesures particulières permettant d'assurer la compatibilité de la circulation de l'aéronef circulant sans personne à bord avec tous les autres aéronefs.
- 5° Les mesures particulières mentionnées au paragraphe précédent sont mises en oeuvre pour toute dérogation aux hauteurs maximales d'évolution permettant des évolutions à une hauteur supérieure à 150 mètres.
Note de doctrine générale sur l’emploi d’aéronefs télépilotés à distance pour des missions de sécurité civile
Le 11 juillet 2017, ce document introduit les systèmes drone et leurs applications de sécurité civile mais aussi précise la fonction d’officier de liaison pour l’emploi d’aéronef télépiloté (OLAT), conseiller technique drone auprès du COS.
La fonction de télépilote pour mission de sécurité civile est également dévoilée.
Pour plus de renseignements :